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Anneliese Michel est née le 21 septembre 1952, à Leiblfing en Bavière.
Dans une famille très croyante . Elle devint rapidement une jeune fille très pieuse qui allait, semble t-il, jusqu’à faire pénitence pour expier les péchés des autres quand elle était adolescente.
- L'histoire - La véritable histoire commence en 1968 où Anneliese, prise régulièrement de convulsions, est diagnostiquée épileptique. Elle fait un séjour d’un an en hôpital psychiatrique mais son état ne s’arrange pas et elle souffre aussi de dépression nerveuse. Elle commence alors à attribuer sa condition à une possession démoniaque et rejette les symboles catholiques comme les croix et les images pieuses. A sa sortie de l’hôpital, elle reprend le chemin des études et celui de la foi en gardant chapelet et eau bénite à portée de main. Anneliese dit à certains moments voir des "visages démoniaques" très souvent. Elle pense que son traitement médical contre l’épilepsie n’arrange rien elle le rejète et demande un exorcisme mais l’église refuse la demande. Cependant Ernst Alt, un curé local, en parle a l’évêque de Würzburg, Josef Stangl, qui accepte l’exorcisme en 1975. Au cours de celui-ci, plusieurs démons se manifestent par sa bouche : Hitler, Néron, Judas Iscariote, Lucifer, Caïn… Elle hurle, mord, mange des insectes, se mutile et Son comportement devient plus qu'ingérable. Elle subira plusieurs exorcismes jusqu’en 1976. Le temps passant, elle cesse de s’alimenter et de s’hydrater, pratique la génuflexion jusqu’à ce que ses ligaments se rompent. Vers la fin de sa vie, Anneliese affirmera que la Vierge lui serait apparue pour lui prédire sa mort. qui surviendra le 1 er juillet 1976 elle a alors 25 ans. Il y eut un procès:
Le procès débuta en mars 1978. Les deux prêtres et les parents d’Anneliese furent accusés de négligence ayant entraîné la mort d’Anneliese. Les premiers furent défendus par des avocats payés par l'église, quant aux parents un avocat allemand célèbre prit leur défense. Il expliqua notamment que l'exorcisme n'était pas illégal en Allemagne et plaida pour que les croyances de chacun soient respectées. Quant aux prêtres, leur ligne de défense fut simple : Anneliese était possédée et elle fut libérée des démons juste avant sa mort. Pour prouver ces faits,ils firent diffuser des enregistrements audio faits lors des différents exorcismes. On devait y entendre les démons parler par l'intermédiaire d'Anneliese.
En face, les médecins parlèrent de la maladie d'Anneliese, de l'épilepsie à la dépression. Ils nièrent que ses traitements médicaux furent à l'origine de ses nombreux troubles, critiquant aussi l'arrêt brutal du traitement. De plus, le manque d'alimentation et d'hydratation pendant plusieurs mois de rituels affaiblirent la jeune femme jusqu'à la mort. Le procès fut retentissant, et c'est parce qu'il eut lieu que l'histoire d'Anneliese Michel fut connue : l'église était au banc des accusées pour exorcisme. Les prêtres et les parents furent condamnés à 6 mois de prison avec sursis pour leur négligence ayant entraîné la mort d'Anneliese. La justice ne voulait pas reconnaitre comme réels les problèmes de possession car cela aurait donné lieu a une épidémie de rituels qui pour la science médicale sont a proscrire des traitements . Essais d'explication:
Anneliese serait la première de cette histoire à parler de possession, son rejet des symboles religieux peut être expliqué par une frustration de ne pas voir sa foi la guérir de son épilepsie. Le fait également d'avoir subit de nombreux traitements médicaux psychotropes utilisés notamment en psychiatrie pour traiter la schizophrénie. Le dédoublement de personnalité, sont des symptômes attribués à certains troubles psychiques graves telle la schizophrénie, mais pour certains croyants catholiques, ils sont pris comme des signes de possession. Quoi qu’il en soit la justice a conclu que la mort d’Anneliese n’était pas due aux démons mais à la malnutrition et la déshydratation ainsi qu'a la négligence de ses parents et des prêtres qui auraient déclenchés par leur conduite l'abandon prématuré du traitement médical . |